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Biographie

Madeleine Prud’homme-Hartemann dite Airelle (1915-1991)
Huile, gouache, crayons et collages.
Portraitiste

1932 à janvier 1935 : Elève de l’Ecole municipale de Dessin et d’Art appliqués à l’Industrie 24 rue Duperré à Paris (Arts Appliqués de la rue Duperré). Elle quitte l’Ecole en janvier 1935 en raison de la maladie de sa mère (décès d'Anne-Marie 10/08/1935)
3 octobre 1935 : Entrée à l’Ecole municipale des Arts décoratifs de Strasbourg (atelier  d’Emile Schneider, Louis Philippe Kamm ). Passe le diplôme le 14 juillet  1937.
1937-1938 :  Elle se spécialise en gravure, eau forte et à la lithographie dans l’atelier de René Allenbach (aquafortiste 1889-1958)
Se remet à peindre à l’issue de la seconde guerre mondiale jusqu’au décès de son époux en 1977.

Extrait du Livre "Artistes peintres Alsaciens vivants au 1er janvier 1982" de François LOTZ
N° 558 PRUD’HOMME-HARTEMANN Madeleine (1915)

 Madeleine Prud’homme Hartemann est veuve de M. Marcel Prud’homme. Elle est connue sous le nom de Prud’homme-Hartemann comme peintre et sous celui d’Airelle pour les illustrations et livres d’enfants.

Née à Saulxures-sur-Moselotte dans les Vosges le 6 juillet 1915, elle habite Colmar au 3 rue Henner. Elle étudia à l’Ecole des Arts Appliqués à Paris de 1932 à janvier 1935, puis vint à Strasbourg et fréquenta l’Ecole des Arts Décoratifs, à partir d’octobre 1935 jusqu’au diplôme en 1937, bénéficiant de l’enseignement d’Emile Schneider, de Louis Philippe Kamm et de René Allenbach. Elle est artiste peintre à titre principal, recommençant de peindre en 1945 après une interruption de quelques années.

        


En 1970 et en 1974, elle exposa au Musée Bartholdi à Colmar. Elle participa aussi à des expositions de groupe et à des Salons, notamment avec le Cercle des Arts de Colmar de 1953 à 1970, au Salon des Femmes Peintres à Paris, au Salon alsacien à la Galerie Duncan à Paris en 1957, à l’exposition « Les Vosges vues par les peintres » à Colmar en 1956, tous les deux ans de 1964 à 1970 et deux autres fois par la suite au Salon de « L’Union féminine artistique et culturelle, salons indépendants » (UFACSI) à Vichy (Premier prix du public à l’un des salons de Vichy), au Salon des Femmes peintres à Paris en 1965, à une exposition à Clermont-Ferrand, à une autre à la Galerie Bernheim à Paris en 1972, à Orbey en 1981.
Elle utilise la gouache, l’huile, le crayon, le lavis sur papier Japon et elle fait des collages. Ses préférences vont à l’huile.


Il s’agit, avant tout, d’une portraitiste, bien qu’elle ne dédaigne pas les paysages et les fleurs.
«  Dessin, gouache ou huile nous valent quelques excellents paysages citadins ou campagnards. Mais Madeleine Prud’homme est une portraitiste née : voyez ces femmes péruviennes, son marchand de fleurs, son vacher strictement classique, mais où l’on perçoit la verve malicieuse de l’artiste » (P.S. Picard in Saison d’Alsace, 1970, n°37)


« Madame Prud’homme-Hartemann se montre plutôt réservée dans l’emploi des couleurs. Elle s’en tient à une gamme très restreinte. D’une façon générale, elle semble d’ailleurs rechercher avant tout la sobriété aussi bien dans sa peinture que dans ses dessins, visant constamment à obtenir la précision du trait et la justesse du coloris » (Dernières Nouvelles d’Alsace)

 Signatures

 

 

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