La sœur de Madeleine Prud’homme Hartemann, Geneviève, de 9 ans sa cadette est depuis février 1959, infirmière et assistante sociale à Dakar dans le cadre de la coopération. Elle perd son époux Guy quelques mois après leur mariage et Madeleine décide de rejoindre Dakar pour soutenir sa sœur. Elle fera deux voyages, le premier entre février et avril 1966, le second entre novembre 1966 et mars 1967. Elle est éblouie par les lumières, les attitudes des personnages, les paysages de la savane. Le gouvernement sénégalais lui commande le dessin d’un billet de la Loterie Nationale Sénégalaise et elle débute la série de gouaches « Les Sénégalaises ». Elle fait des esquisses des Baobabs qui seront retravaillés au retour en Métropole et seront présentés au public en novembre 1970 en exposition individuelle au musée Bartholdi.

La technique gouache sur papier de couleurs de la série des « Sénégalaises » implique une dextérité dans le mouvement et une science des couleurs parfaites.